Vincent CHARRIN

vincent.charrin@veolia.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etude de valorisation des urines ˆ BangangtŽ, Cameroun

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Remerciements............................................................................................................. 3

Introduction.................................................................................................................... 4

1 - PrŽsentation des latrines......................................................................................... 5

2 - Les urines.................................................................................................................. 9

2 – 1 Composition des urines......................................................................................................................................... 9

2 – 2 HygiŽnisation des urines...................................................................................................................................... 9

2 – 3 Collecte et stockage............................................................................................................................................... 10

3 - Les engrais.............................................................................................................. 11

4 - IntŽrt de lĠurine comme engrais.......................................................................... 12

5 - Analyses des urines................................................................................................ 13

5 – 1 Azote NTK.................................................................................................................................................................... 14

5 – 2 Phosphore  P.............................................................................................................................................................. 14

5 – 3 Potassium K................................................................................................................................................................ 14

6 - Mise en place de lĠŽtude sur site........................................................................... 15

Conclusion.................................................................................................................... 17

 

 


 

Remerciements

 

 

 

 

 

Je souhaiterai tout dĠabord remercier Mme CŽlestine Ketcha Courts, maire de BangangtŽ, sans qui cette Žtude nĠaurai jamais pu avoir lieu ainsi que son Žquipe (HonorŽ, ThŽophile, Adonis, Pierre-MarieÉ et dŽsolŽ si jĠen oublie !!) pour leurs implications et disponibilitŽ pour ce projet.

 

Merci aussi au Docteur Hermann NGouakam pour sa disponibilitŽ ainsi que lĠUniversitŽ des Montagnes de BangangtŽ.

 

Merci aussi ˆ Henri Vignoles et tous ceux de la Fondation Veolia.

 

Enfin, merci ˆ Franck Clausse et au personnel du laboratoire CAE ˆ Toulouse.

 


Introduction

 

            Cette Žtude de valorisation des urines prend place dans un vaste programme de Ma”trise dĠOuvrage Durable dans le secteur de lĠEau et lĠAssainissement de la commune de BangangtŽ (MODEAB – Cameroun). BangangtŽ est  le chef lieu du DŽpartement du NdŽ dans la province de lĠOuest Cameroun. La commune sĠŽtend sur 800km2 avec 200 000 habitants dont 80% vivent de lĠagriculture.

 

 

            Une Žtude a ŽtŽ rŽalisŽe au niveau dĠŽcoles afin de dŽterminer celles qui pourront participer ˆ ce projet. Suite aux dŽlibŽrations, 9 Žcoles-pilotes ont ŽtŽ choisies :

 

-       Banouga

-       Ecole ŽvangŽlique de Sagnam

-       Ecole publique de Bandianseu

-       Ecole publique de Bangoua

-       Ecole catholique de Bangoua

-       Bantoun

-       Projet II

-       Batchingou

-       Bahouoc

Les photos correspondantes aux Žcoles sont disponibles en annexe 1.

 

Les critres ont notamment ŽtŽ la disponibilitŽ, la prŽsence de champs, facilitŽ dĠaccsÉ A partir de lˆ, des latrines ont ŽtŽ construites  en collaboration avec le SIAAP, lĠAgence de lĠEau Seine Normandie, lĠAIMF et ERA Cameroun.

 

 

 

 

1 - PrŽsentation des latrines

 

            Ce sont des latrines Žcologiques classiques avec sŽparation des exŽcras et urines.

 

            Le but donc est de mettre en place un protocole dĠutilisation des urines rŽcoltŽes afin de sĠen servir comme engrais, aprs hygiŽnisation de celles-ci. Dans un premier temps, cette utilisation sera faite au niveau des Žcoles pilotes.

 

            Il serait judicieux aussi de mettre en place des dossiers par Žcole et de tout centralisŽ ˆ la mairie par exemple (cf. annexe 3). Ceci permettra de choisir les diffŽrents types de culture qui seront ŽtudiŽes ultŽrieurement.

 

 

 

Sige WC

 

 

 

 

Urinoir des garons

 

 

LĠentretien et le nettoyage des latrines sont rŽalisŽs par les Žlves des grandes classes dans les Žcoles primaires avec suivi dĠune personne majeure attitrŽe. Une Žquipe de suivi de la Mairie passe en plus rŽgulirement pour vŽrifier lĠŽtat de propretŽ. En Žtant passŽ ˆ lĠimproviste dans les 9 Žcoles, on a pu remarquer le trs bon travail des ceux-ci. En effet, elles sont dans un Žtat impeccable, aucune odeur, aucune mouche.

 

Les urines sont alors rŽcupŽrŽes dans de tanks situŽs dans de pices fermŽes

 

 

 


2 - Les urines

 

            LĠurine est un liquide organique composŽ de dŽchets de lĠorganisme.

 

2 – 1 Composition des urines

 

Les urines contiennent en gŽnŽral 95% dĠeau, 2 % de sels minŽraux (Cl-, PO4, SO4É) et 3% de matires organiques (urŽe notamment)

 

urŽe prŽsente dans l'urine contient 60 ˆ 80 % de lĠazote contenu dans nos dŽjections. Gr‰ce ˆ lĠaction dĠune enzyme produite naturellement dans lĠurine, suite ˆ la prŽsence de bactŽries en cas de cystites par exemple, lĠurŽase, lĠazote contenu dans lĠurŽe se transforme spontanŽment en ammoniaque puis en nitrites en quelques heures.

 

 

CO(NH2)2 + H2O ˆ 2NH3 + CO2

 

 

L'urine est donc une excellente source d'azote pour les plantes et un excellent accŽlŽrateur pour le compost (Žventuellement ˆ mettre en place dans le futur avec le nouveau centre de compost de la ville ?).

Sauf en cas dĠinfection urinaire, lĠurine est stŽrile jusquĠˆ ce quĠelle entre en contact avec lĠextŽrieur on nĠimporte quelle autre substance. Elle est aussi presque inodore  lorsquĠelle est ŽliminŽe par lĠorganisme. Cependant, elle peut acquŽrir une forte odeur due ˆ lĠaction bactŽrienne, principalement lors de la dŽcomposition de lĠurŽe en ammoniaque et nitrite.

 

Enfin, comme on lĠa vu prŽcŽdemment, les urines sont aussi source de Phosphore et de Potassium

 

 

2 – 2 HygiŽnisation des urines

 

 

LorsquĠelles sont collectŽes et stockŽes sur une pŽriode prolongŽe, elles ont donc des caractŽristiques trs diffŽrentes du produit dĠorigine. Il est donc nŽcessaire de mettre en place un protocole de collecte afin de rŽaliser une hygiŽnisation suffisante. Des Žtudes de lĠOMS (normes de rŽutilisation des produits dĠassainissement) et dĠECOSAN ont montrŽes quĠun stockage en milieu clos de 30 jours suffit ˆ lĠŽlimination des pathognes susceptibles de provenir de lĠurine (ˆ condition quĠil nĠy ai pas eu contamination par les fces). En effet, lorsquĠon Žtudie lĠŽvolution du pH et de la tempŽrature de diffŽrents flacons (pleins, ˆ moitiŽ pleins), on sĠaperoit que le pH devient vite stable et basique ce qui favorise lĠŽlimination de germes fŽcaux Žventuellement prŽsents dans les urines si il y a eu contamination (type coliformes fŽcaux et bactŽries anaŽrobies sulfito-rŽductrice).

De plus, lĠentrep™t des urines en absence dĠair (type bouteilles ou bidons) empche lĠŽvaporation de lĠazote ammoniacal. La prŽsence dĠair dans les flacons entra”ne une diminution en moyenne de 20 % de lĠazote sur une pŽriode de 3 semaines (contre 2% pour un flacon plein).

Il est important de noter aussi que le temps dĠhygiŽnisation commence au moment o ces bidons sont pleins et fermŽs.

 

 

2 – 3 Collecte et stockage

 

            Il faudra donc apporter quelques modifications par rapport aux conditions de collecte et stockage existantes :

 

ˆ Mise en place dĠun robinet et dĠun flexible (type tuyau dĠarrosage) ˆ la sortie du tank de rŽcupŽration afin dĠŽviter toute formation dĠaŽrosol ou de Ç jet È suite ˆ la pression due au niveau des urines dans le tank.

 

ˆ RŽcupŽration des urines au fur et ˆ mesure (planning ˆ mettre en place) dans les Žcoles afin de les stocker dans des bidons (types bouteilles plastiques vides) pour quĠil y ait une hygiŽnisation suffisante et pour que lĠutilisation ultŽrieure soit facilitŽe.

 

Les urines Žtant entreposŽes en milieu clos et ˆ lĠabri du soleil (salle fermŽe ˆ clef), lĠhygiŽnisation pourra dons se faire sans problmes apparents.

 

Il pourrait tre aussi judicieux de mettre en place une collecte des eaux de pluie dans les Žcoles afin de faciliter lĠarrosage des cultures (et ainsi augmenter la pŽriode de culture).


3 - Les engrais

 

 

 

Les engrais sont des substances, le plus souvent des mŽlanges d'ŽlŽments minŽraux, destinŽes ˆ apporter aux plantes des complŽments d'ŽlŽments nutritifs, de faon ˆ amŽliorer leur croissance, et ˆ augmenter le rendement et la qualitŽ des cultures

 

Les principaux ŽlŽments des engrais sont  le ÒtrioÓ NPK (azote, phosphore, potassium) mais on trouve aussi dĠautres ŽlŽments spŽcifiques (chaux, magnŽsium, soufre, etc.).

           Azote (N) : l'urŽe (46% d'azote), le sulfate d'ammoniaque (SA, 21% d'azote, et 24% de soufre), l'ammonitrate (AN, 33.5% d'azote) et le nitrate de chaux (CAN/NAC, jusqu'ˆ 27% d'azote, et 26 ˆ 28 % de chaux)

    

           Phosphore (P2O5) : le superphosphate simple (SSP, 18% de phosphore, et 12% de soufre) ou le superphosphate triple (TSP, 46% de phosphore) ; ˆ noter que 1g de P2O5Žquivaut ˆ 0.01 g de P.

    

Potasse (K2O) : le chlorure de potassium (60% de potassium), le sulfate de potassium (SOP, 50% de K2O, et 18% de soufre) ; ˆ noter que 1 g de K2O Žquivaut ˆ 0.4 g de K.

 

On sĠaperoit donc que la composition des engrais est proche de celle des urines dĠo lĠidŽe de les utilisŽes ˆ la place dĠengrais chimiques.

 

L'un des avantages dans l'utilisation de l'urine comme engrais est qu'une grande partie de l'urine est disponible sous des formes chimiques idŽales: l'azote est sous forme d'urŽe (ammoniac/ammonium, qui est prŽsent ˆ des concentrations d'environ 3,5 g/l), le phosphore, comme le superphosphate et potassium comme un ion.

 

Liste des engrais couramment utilisŽs ˆ BangangtŽ

 

 

 

4 - IntŽrt de lĠurine comme engrais

 

L'urine est pratiquement exempte de mŽtaux lourds (par exemple, le cadmium) parce que mme si nous les ingŽrons, ils auront tendance ˆ se lier au foie et aux reins, ce qui rend l'urine beaucoup plus faible dans les contaminants tels que les engrais commerciaux.

L'urŽe, en dehors du corps, devient rapidement ammoniac et peut tre oxydŽe par des bactŽries spŽcifiques en nitrates. Tous ces "sources d'azote rŽactifÈ peuvent tre utilisŽes pour former des groupes aminŽs pour de nouveaux acides aminŽs, donc devant ensuite tre rendues en protŽines

Elle contribue ˆ Žconomiser l'eau pure ou potable de la ville

Elle rŽduit le taux et le montant du ruissellement des engrais chimiques dans les eaux souterraines et cours d'eau environnants.

Elle rŽduit la quantitŽ de ruissellement des eaux usŽes

Et elle rŽduit les cožts de culture, en raison de moins de recours ˆ l'achat d'engrais chimiques.

Cependant, les urines utilisŽes comme engrais correspondent ˆ un engrais de couverture et non pas ˆ un engrais de fond. De par les concentrations en ŽlŽments (et notamment sels) elles ne devront pas tre utilisŽes pures sur les plantes (contrairement aux arbres o dans ce cas, lĠutilisation pure peut tre effectuŽe si directement mise en terre ˆ proximitŽ de ceux-ci).

 

5 - Analyses des urines

 

Des prŽlvements sur les 9 sites ont ŽtŽ rŽalisŽs le Jeudi 05 et Vendredi 06 Janvier 2012 puis diluŽs au laboratoire de lĠuniversitŽ des montagnes au 1/10 pour faciliter le transport et lĠanalyse. Ils ont ensuite ŽtŽ acheminŽs au laboratoire CAE de Toulouse. Les paramtres analysŽs sont :

 

ˆ NTK : Il sĠagit de lĠanalyse de lĠAzote Kjeldhal (Azote organique + ammoniacal) contenu sans un Žchantillon aprs minŽralisation ˆ chaud (en prŽsence dĠacide sulfurique et de sŽlŽnium comme catalyseur), distillation dans lĠacide borique et analyse du distillat par titrimŽtrie (norme NF EN 25663)

 

ˆ Phosphore (P) : Il sĠagit de lĠanalyse du phosphore total contenu dans lĠŽchantillon aprs minŽralisation ˆ lĠeau rŽgale (HNO3 + HCl) et gr‰ce ˆ un spectromtre dĠŽmission atomique avec plasma induit (ICP) suivant la norme NF-EN-ISO 11855

 

ˆ Potassium (K) : Il sĠagit de lĠanalyse du potassium contenu dans lĠŽchantillon aprs minŽralisation ˆ lĠeau rŽgale (HNO3 + HCl) et gr‰ce ˆ un spectromtre dĠŽmission atomique avec plasma induit (ICP) suivant la norme NF-EN-ISO 11855

 

Il est important de noter que les prŽlvements et transports nĠont pas ŽtŽ rŽalisŽs dans des conditions optimales :

 

ˆ Les urines Žtaient stockŽes depuis un certain temps en prŽsence dĠair

ˆ Les analyses ont ŽtŽ rŽalisŽes au CAE aprs plus de 24h sans quĠil nĠy ait eu de stabilisation des Žchantillons

 

Cependant, les rŽsultats pourront nous donner un aperu de la Ç qualitŽ Ç  des urines rŽcupŽrŽes. A partir de lˆ, des Žtudes dĠoptimisation devront tre rŽalisŽe sur site.


5 – 1 Azote NTK

 

 

 

Azote Kjeldahl (mg N/l)

Ecole Catholique Bangoua

2900

Ecole Publique Bangoua

3000

Ecole de Bandiangseu

2200

Ecole de Banoumga

2700

Projet II

3000

Ecole de Batchingou

2600

Ecole EvangŽlique de Sagnam

2600

Ecole de Bahouoc

2800

Ecole de Bantoum

3000

 

Soit une moyenne de 2.8 g/l

 

5 – 2 Phosphore  P

 

 

Phosphore total (mg/L)

Ecole Catholique Bangoua

87

Ecole Publique Bangoua

180

Ecole de Bandiangseu

66

Ecole de Banoumga

100

Projet II

140

Ecole de Batchingou

70

Ecole EvangŽlique de Sagnam

110

Ecole de Bahouoc

77

Ecole de Bantoum

110

 

Soit une moyenne de 104 mg/L de Phosphore total

 

5 – 3 Potassium K

 

 

Potassium K (mg/l)

Ecole Catholique Bangoua

3181

Ecole Publique Bangoua

3900

Ecole de Bandiangseu

3058

Ecole de Banoumga

3408

Projet II

3501

Ecole de Batchingou

3185

Ecole EvangŽlique de Sagnam

3575

Ecole de Bahouoc

4250

Ecole de Bantoum

3888

 

Soit une moyenne de 3.5 g/L

 

Au vu des rŽsultats trouvŽs (et ce malgrŽ le stockage des urines non optimal), on sĠaperoit du pouvoir agronomique des urines collectŽes dans les diffŽrentes Žcoles (prŽsence importante des caractŽristiques N, P, K).

 

6 - Mise en place de lĠŽtude sur site

 

 

Il est nŽcessaire de rappeler tout dĠabord les consignes de lĠOMS concernant lĠutilisation des urines hygiŽnisŽes en tant que fertilisant :

 

1 – PrŽcautions lors de lĠapplication de lĠurine en agriculture :

 

-       utiliser un matŽriel de protection tel que des gants et cache-nez

-       Žviter le contact direct avec les sources dĠeau de consommation si elles existent pendant la manipulation

-       appliquer lĠurine proche du sol

-       se laver aprs avoir fini la manipulation

-       pour les lŽgumes crus, attendre 2 semaines entre lĠapplication et la rŽcolte

-       pour les cultures ˆ rŽcoltes ŽchelonnŽes, rŽcolter tous les fruits mžrs avant lĠapplication

-        

2 – SŽcuritŽ des plantes

- nĠapporter lĠurine hygiŽnisŽe que sur des plants ayant dŽfinitivement repris

- appliquer lĠurine selon les modes et doses dŽterminŽes lors de lĠoptimisation

- utiliser lĠurine diluŽe

- appliquer lĠurine au sol et non sur les plantes

- dans le cas ou cela nĠest pas possible, rŽaliser une dilution supplŽmentaire de lĠurine suivie dĠun arrosage copieux 

- intensifier lĠarrosage durant les 2 premiers jours suivant lĠapplication

 

 

 

A partir de lˆ, on pourra rŽaliser une Žtude plus approfondie sur lĠoptimisation des dilutions en fonction des cultures.

 

La premire phase sera la dŽtermination des cultures ˆ tester en fonction des Žcoles. Gr‰ce aux dossiers rŽalisŽs auprs des Žcoles, un choix concernant les cultures et les cycles pourra tre fait. Le but est de rŽaliser plusieurs parcelles sur le mme terrain :

            Parcelle 0 : TŽmoin, sans apport dĠengrais

            Parcelle 1 : culture avec engrais utilisŽ (si cĠest le cas)

            Parcelle 2 : culture avec urine diluŽe correspondant ˆ lĠapport classique

            Parcelle 3, 4É : culture avec urine ˆ plusieurs dilutions

 

Ainsi, une comparaison sur site pourra tre faite.

 

A partir de lˆ, plusieurs critres agronomiques pourront tre mis en place :

            - vigueur ˆ la poussŽe

            - nombre de talles (tiges secondaires pour le ma•s)/poquet

            - date ˆ 50% montaison (plus de la moitiŽ des plants ont des tiges et apparition de nÏuds et entre-nÏuds)

            - date ˆ 50% de la floraison (plus de la moitiŽ des plantes ont la moitiŽ des Žpis en fleurs pour le ma•s par exemple)

            - hauteur des plants

            - longueur des Žpis

            -poids des tiges

            - nombre dĠŽpis rŽcoltŽs/poquet

            - rendement en grain

            - qualitŽ gustative (pour les tomates par exemple)

            É

Le choix des critres varie en fonction du type de culture bien sur. Il est important de les dŽfinir avant le semis (quitte ˆ les modifier ou ˆ en rajouter).

Cette Žtude prŽalable doit tre rŽalisŽe avant la saison des pluies (ce qui correspond au dŽbut de la culture).

 

Le r™le des Žtudiants volontaires sera donc de dŽterminer le type de culture et les critres dĠŽtude. Ils rŽcupreront les rŽsultats et feront les Žtudes nŽcessaires pour les traiter.

Les employŽs de la mairie se chargeront du suivi au niveau des Žcoles et de la population (pour dĠŽventuelles explications) ; ils se chargeront aussi, en fonction des rŽsultats, de la crŽation de comitŽ de pilotage afin de rendre public les rŽsultats.

 

A partir de lˆ, plusieurs pistes sont susceptibles de dŽcouler de cette Žtude :

            - utilisation des urines pour les espaces verts de la ville ?

            - utilisation du compost (mŽlangŽ aux urines) afin de crŽer un engrais de fond ?

 


Conclusion

 

 

 

 

 

            Gr‰ce ˆ la disponibilitŽ des personnes avec qui jĠai pu travailler, cette Žtude a permis de mettre en Žvidence le pouvoir agronomique rŽel des urines. Maintenant, beaucoup de pistes dĠŽtude sont ˆ mettre en place en parallle ˆ la mairie et ˆ lĠUniversitŽ des Montagnes.

 

            Il est cependant important de respecter les rgles Žtablies plus haut afin dĠŽviter tout risque de contamination Žventuelle. Plusieurs Žtudes (notamment en Afrique centrale) ont montrŽ que lĠutilisation des urines comme engrais permet dĠŽviter les engrais chimiques alors pourquoi pas ˆ BangangtŽ !

 

            Il reste cependant beaucoup de travail entre les employŽs de la Mairie et les Žtudiants de lĠuniversitŽ (choix des culture, optimisationÉ) tout en restant Ç motivŽ È ; en effet, lĠŽtude rŽelle ne se fera que pendant le temps des cultures, ,cĠest ˆ dire ds le dŽbut de la saison des pluies, et pendant un laps de temps relativement court.

 

            Si cette Žtude se rŽvle concluante, ce dont je ne doute pas !, il serai bien de faire une prŽsentation ˆ la Mairie afin dĠexpliquer aux personnes intŽressŽ lĠapport que peux avoir les urines donc, Ç Bon courage È !